Prendre la mauvaise posture pour déféquer
Les toilettes modernes ont été conçues de façon à ce qu’on puisse s’assoir confortablement. Seulement, cette posture confortable n’est pas la plus correcte pour déféquer.
En effet, nous sommes en position assise (angle 90°), or cet angle ano-rectal n’est pas adapté à la défécation et peut aussi exercer une pression sur le rectum. La posture adéquate est de s’accroupir, comme le faisaient nos ancêtres qui utilisaient des toilettes turques.
En s’accroupissant, on permet une évacuation plus facile et on peut même prévenir les hémorroïdes, qui sont généralement causés par la poussée au moment de la défécation.
Cette position permet de diminuer le besoin de pousser, puisque la défécation devient plus facile.
Une étude menée par un médecin israélien en 2003 et publiée dans le journal Digestive Diseases and Sciences vient corroborer ces informations. Le médecin a demandé aux participants de l’étude de déféquer dans différentes positions. Certains étaient accroupis et d’autres assis sur des toilettes d’une hauteur de 30 ou 40 cm. Conclusion : les personnes accroupies prenaient en moyenne 51 secondes pour déféquer, alors que celles assises sur les toilettes mettaient 130 secondes.
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Ainsi, la position accroupie reste la meilleure posture à adopter. Puisque les toilettes turques ont pratiquement disparu des ménages, il est toujours possible de mettre un petit tabouret pour surélever ses pieds.
Utiliser le sèche-mains
Invention très pratique, les sèche-mains trouvent leur place dans la majorité des toilettes publiques. Ces machines ont été créées pour réduire le risque de contamination aux bactéries dans les sanitaires, mais sont-ils vraiment plus hygiéniques ? La réponse est non.
Les spécialistes de l’hygiène les pointent du doigt parce qu’il a été prouvé que les sèche-mains transmettent plus de bactéries que les serviettes.
Des chercheurs de l’Université de Leeds, en Angleterre, se sont intéressés à ce sujet et ont voulu déterminer l’outil de séchage qui pouvait répandre le plus de bactéries. Pour cela, ils ont fait un test. Ils ont contaminé les mains d’un volontaire avec une bactérie non dangereuse, pour simuler des mains non lavées. Le participant a ensuite séché ses mains en utilisant le sèche-main à air propulsé, le sèche-main électrique et l’essuie-tout.
Les résultats de cette expérience ont montré que la quantité de bactéries était 27 fois plus grande avec les sèche-mains à air propulsé, comparé aux serviettes en papier.
Fabien Squinazi, le co-auteur de On s’en lave les mains, a précisé que les sèche-mains électriques pouvaient absorber l’air ambiant contenant de nombreuses bactéries et les propulser sur les mains.
Autant s’en tenir aux serviettes en papier jetables !